VEZENOBRE
Ces ruines concernent le château de Fay-Perraud, détruit par le Duc de Rohan en 1628.
Vézénobres fut une seigneurie vassale de la maison d'Anduze. Il semblerait qu'elle ait eu une certaine importance au XIIe siècle et au XIIIe siècle comme l'atteste la population de l'époque (340 foyers en 1295).
Le château est situé au sommet de la colline, tandis que l'agglomération s'étendit sur le flanc sud autour d'une voie de circulation principale.
La ville comporte encore de nos jours de nombreuses maisons datant des XIIe siècle, XIVe siècle et XVe siècle. Le château est de nos jours en ruine.
Le groupe étant constitué (38) nous quittons le parking de la foire et commençons à grimper dans Vézenobre
Après avoir traversé Vezenobre, nous arrivons dans la zone industrielle de Deaux. Puis nous empruntons un sentier qui nous mène à Martignargues
C’est est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Droude, le ruisseau de la Candouillère et par un autre cours d'eau.
Martignargues est une commune rurale qui compte 437 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Martignargois ou Martignargoises.
Toponymie
Provençal Martignague, du roman Martinhargues, Martingnanges, du bas latin Martinhanicæ, Martinianicæ
Ses habitants sont appelés les Martignargoiss.
Époque moderne
Le 14 mars 1704 se déroule la bataille du Devès de Martignargues. Les troupes royales composées de six cents fantassins et cinquante cavaliers, les meilleurs du Languedoc, commandés par l'Enseigne de Vaisseau (Lieutenant) Jacques Pierre Tuffanel de la Jonquière tentent de mettre fin à la traque de quatre cents camisards. Mais leur chef Jean Cavalier (1681-1740) décide de leur tendre une embuscade. Celle-ci aura lieu près du hameau de Martignargues dans une ravine. Cavalier se tient au centre du chemin bien visible avec une centaine d'homme, il a auparavant dissimulé ses meilleurs tireurs sur le bas côté. Trompés par la ruse du camisard les soldats de Louis XIV se précipitent et tirent une salve, de trop loin, et ne peuvent recharger à temps. Récitant un psaume les camisards ripostent et chargent de tous côtés. Des centaines de soldats furent tués, ceux qui essayent de fuir sont assommés ou tués à coups de fourche. Grâce à cette victoire les assaillants amassent un butin considérable (armes, équipement, etc.). Cet épisode fait grand bruit à la Cour.
Nous arrivons à Saint Etienne d'Olm
Le nom de Saint-Étienne-de-l'Olm est issu de « Villa Sancti Stéphani de Ulmo » en 1121 et ensuite « sanctus Stéphano de Ulmo » en 1384. Le nom s’est transformé au cours des siècles, et au XVIe siècle « Sainct Estienne de Long »18. En 1793, à la Révolution, le « Saint » disparaît et la commune est provisoirement appelée Étienne-de-Long19, commune du canton de Vézénobres, qui compte une trentaine de catholiques et environ 200 protestants. Ce lieu appartenait, avant la Révolution française, au diocèse d'Uzès et formait une paroisse du doyenné de Sauzet, prieuré-cure à la collation de l’évêque, Saint-Étienne avait pour armoiries20 : d'azur et un ormeauNote 3 de sinopleNote 4.
Selon Blanchet et Louis, « … Ce que nous avons pu recueillir sur l’histoire de Saint-Étienne-de-l'Olm se réduit presque à une liste très incomplète des prieurs. Nous devons signaler cependant que ce lieu, « Castrum de sanctus Stephano de Ulmo » fut un de ceux dont un diplôme de Philippe II, roi de France, assura la possession à l’évêque d’Uzès en 1211 … »21.
Le village à l’origine était une villa romaine. Un chercheur dans les environs y a trouvé une pièce datant du Ier siècle av. J.-C., un denier de la république Romaine de Caton.
Le document le plus ancien conservé en mairie est un parchemin du XVIe siècle (28 mai 1533) relatant un différend entre les habitants de Saint-Étienne-de-l'Olm et ceux du village voisin de Saint-Hippolyte-de-Caton ; ce document rappelle que ce différend avait déjà été réglé à l'amiable au XIVe siècle (25 août 1395) sous le règne de Charles VI.
Il existe également deux « compois » (ancêtres écrits du cadastre) du XVIIe siècle grâce auxquels on peut imaginer facilement la façon dont vivaient les habitants du village, d'autant que le village a su garder et restaurer son temple, son abreuvoir, ses trois fontaines ainsi que son four banal (collectif) qui fonctionne encore pour quelques occasions festives.
En 1806, la météorite d'Alais est découverte sur la commune.
Après avoir quitté Saint Etienne , nous cherchons un endroit pour manger
Nous repartons et traversons le village de Deaux
Un village calme tout près de Vézénobres, dominé par sa tour d’horloge du XIXe siècle…
L’hypothèse la plus probable de l’origine du nom de Deaux, serait celle selon laquelle le cardinal Bertrand de DEAULX qui habita dans le village au XIVème siècle aurait donné son nom à la paroisse. Plusieurs parents du cardinal furent ainsi prieurs de Deaux. Le nom du village aurait donc évolué. En 955 : Deleis ; en 1157 : Dau ; en 1224 : Deux ; en 1362 : Deaux. En 1558, le protestantisme s’introduisit à Deaux, le service divin fut interrompu pendant de longues années et l’Église, convaincue qu’il serait difficile de rétablir le culte, unit le prieuré de Deaux à celui de St Etienne de l’Olm… Deaux fut pillé et brûlé en 1628 par le duc de Rohan, résistant protestant, déchu de son titre. Le baron de Perrault, à la tête de son régiment le repoussa et le poursuivit jusqu’à Alais.
Après une dernière halte, nous arrivons à l'aérodrome de Deaux
La randonnée est bientôt terminée, nous arrivons à Vezenobre que nous visitons
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