LE MERCANTOUR 2010

 

MERCANTOUR-VALLÉE DES MERVEILLES

27 JUIN AU 3 JUILLET 2010


A deux pas de la mer, le parc national du Mercantour dresse des cimes à plus de 3000m

d’altitude, au cœur d’un paysage constellé de lacs, riche d’une flore et d’une faune

abondantes.

Surgissant au détour d’un col, le Mont Bego fait l’objet d’une légende : il marquerait le

passage entre deux mondes, celui de Fontanalbe, où vivent les hommes, et celui des

Merveilles, réservé aux Dieux.

A ses pieds, 30 000 gravures préhistoriques datant de plus de 5000 ans.

Une terre de merveilles et de légendes

Premier jour : 27 Juin 2010

Le Boéron—La Madone de Fenestre

Le rendez-vous était fixé à Saint Martin de Vésubie à 10h30. Nous partons d’Aramon vers 5h30.

A quelques km de Saint Martin, devant nous un véhicule immatriculé dans la Drôme : c’est Fabrice et

Elise. Ils sont comme nous en avance.

Nous garons nos voitures et attendons le restant du groupe.

Une fois au complet, nous montons jusqu’au Boéron, où nous laisserons les voitures pour la semaine.

Nous nous préparons, et vers 11h30, nous démarrons notre randonnée en compagnie de quelques

Cochons en liberté.


 Nous remontons le ruisseau du Haut Boéron.



 Vers midi, premier pique-nique. Les vaches viennent nous rendre visite. Certaines traversent le ruisseau



Puis nous reprenons la montée vers le lac de Trécolpas. Nous traversons un premier névé, qui sera suivi de bien d’autre, car cette année la neige est restée



longtemps. Lorsque nous arrivons au col, c’est un lac magnifique qui s’offre à nos regards



Maintenant, direction le Pas des Ladres,  nous traversons encore des névés. 


 Puis nous arrivons au Pas des Ladres (2448m) d’où nous apercevons le Pas du Mont Colomb (2548m)

par où nous reviendrons dans une semaine  .



 Il nous reste plus qu’à descendre vers la Madone de Fenestre, terme de notre première journée, où

un bon repas nous attend.


 Dans la chapelle, une statue de la Madone.


 

 28 Juin

 De la Madone de Fenestre à la Gordolasque 


Nous allons, pour cette journée, emprunter un itinéraire panoramique : un sentier en balcon. En toile de fond, nous apercevons les sommets culminants à 3000m qui nous offrent un merveilleux écrin pour les cinq lacs, un passage de notre randonnée. Après un solide petit déjeuner, nous laissons nos bagages à la Madone de Fenestre : ils seront transportés par Thierry, jusqu’au Relai des Merveilles, dans la vallée de la Gordolasque. Le soleil se lève sur la Madone. 

 


 Nous laissons le sentier qui mène au refuge de Nice, par le Mont Colomb et prenons celui qui va nous emmener aux cinq lacs par le vallon du Ponset Ça grimpe pour arriver à la Baisse des cinq lacs.

 



 Nous traversons des névés.


 Le paysage est magnifique, mais nous ne rencontrons toujours pas ni de chamois, ni de marmottes.Nous arrivons à la Baisse des cinq Lacs (2330m) où nous faisons une petite halte casse-croûte.


Les cinq lacs sont justes en dessous de nous. Nous allons descendre, puis les longer en direction de la Baisse Est de Prals. Ils sont magnifiques.



 Vers 11h, nous arrivons à la Baisse Est de Prals. Une petite halte, puis nous reprendrons la descente.Le temps commence à se couvrir. Une question se pose : est-ce qu’on va se mouiller ?


 De toute façon, il faut rejoindre le prochain refuge. Nous arrivons à la Cabane de Colmar, où nous sommes accueillis par un épouvantail.



 Nous faisons le plein d’eau.Quelque minute plus tard, nous rencontrons Thierry, qui fait le chemin en sens inverse : il doit récupérer sa voiture à la Madone. Nous reprenons notre descente vers Grats.


 Le ciel s’assombrit de plus en plus. Nous avons le temps de photographier de belles fleurs.


 Malgré la menace de l’orage, nous nous arrêtons un moment pour gouter. Nous ne sommes plus très loin de l’arrivée. Le ciel se couvre de plus en plus. Nous repartons, car nous recevons quelques gouttes. Enfin nous arrivons sur la route à 1km environ du relai. Quel déluge !!! C’est complètement trempé que nous arrivons au relai des Merveilles.


 29 Juin 

Le Lac Authier

 Nous laissons nos bagages dans les chambres, car ce soir, nous revenons coucher ici au relai des Merveilles.Le temps est au beau fixe. Nous remontons la vallée de la Gordolasque.


 Nous longeons un petit lac, à quelques minutes du relai. Ce lac, qui n’est pas naturel, est fermé par un barrage hydroélectrique qui fournit l’électricité à toute la vallée. Nous arrivons au parking, où tous les véhicules doivent s’arrêter. Nous faisons le point sur notre itinéraire. Sur un plan, Fabrice nous explique celui-ci.


Puis nous remontons la rivière jusqu’au vallon d’Authier. Nous espérons, aujourd’hui voir les chamois, bouquetins et marmottes, car jusqu’à présent nous n’avons rien aperçu. Avant d’attaquer le vallon d’Authier, nous laissons sur notre gauche une très belle cabane de berger.


Puis nous grimpons vers les Gravières. Nous arrivons au confluent de la Gordolasque et du refuge de Nice, que nous laissons sur notre gauche. Nous en profitons pour faire une photo de toute l’équipe.


Nous attaquons la montée vers le lac Authier. C’est raide, mais que c’est beau !!!


La traversée de petit ruisseau est parfois délicate. Heureusement que Fabrice est là pour donner un coup de main. Enfin, nous arrivons au lac. C’est vrai qu’il est magnifique, entouré des montagnes et avec ses bords couverts encore par des névés.


Il est l’heure du casse-croûte. C’est un lieu sublime. Après le repas, une sieste s’impose, n’est-ce pas Marie-Claire ?


Mais le ciel s’obscurcit. Il va falloir redescendre, avant de prendre la pluie. Les plus courageux décident de contourner le lac en passant par le névé. Quand à moi et le reste de l’équipe nous les attendons de l’autre côté, tout en les observant.



 Maintenant, nous sommes tous réunis. Nous allons commencer la descente. C’est là que nous apercevons notre premier chamois.


Nous commençons la descente. Les cascades sont magnifiques. Nous rencontrons d’autre chamois. Ils sont tranquilles, ils savent qu’ils ne risquent rien Nous traversons un ancien couloir d’avalanche. C’est vraiment une désolation de voir tous ces arbres coupés. Nous rentrons maintenant au relai, où comme tous les jours en fin de journée, nous allons savourer une bonne bière.

 30 Juin

 Relai des Merveilles--- Refuge des Merveilles

 C’est aujourd’hui que nous allons dans la Vallée des Merveilles. Ce sera la deuxième fois que je pourrais voir ces gravures rupestres, vielles depuis plus de 5000 ans. Tout le monde est prêt à partir vers 7h du matin. C’est Thierry qui va emmener nos bagages au Refuge des Merveilles. Il doit ensuite nous rejoindre pour nous faire visiter le site. Car maintenant, si nous voulons voir le maximum de gravure, il faut un guide : et c’est lui qui est habilité par le Parc à faire des visites hors des sentiers.Nous prenons le sentier du CAF qui doit nous mener au Vallon de la Maïrïs.



 Ça grimpe d’entrée. Nous entendons des bruits de tronçonneuse : c’est des forestiers qui entretiennent le sentier. Nous faisons une petite halte, juste au dessus du relai des MerveillesNous traversons le vallon de la Maïrïs : c’est très verdoyant et humide. 


Nous continuons notre chemin sur un sentier en balcon entre le vallon de la Maïrïs et le vallon d’Empuonrame.

 



C’est très escarpé. Face à nous le massif du Gelas. Nous arrivons dans le vallon d’Empuonrame. Nous cherchons le chemin, car il a disparu. Une énorme conduite d’eau nous barre le passage : c’est la conduite forcée du vallon.



 Nous passons dessous car le chemin est situé de l’autre côté de cette conduite. Nous aurons à retraverser un peu plus haut.Après la deuxième traversée, nous faisons une petite halte. 


 Puis nous reprenons notre ascension jusqu’au Pas de l’Arpette. Tout en montant nous apercevons de magnifique chamois.


 C’est dur, la pente est raide. 


Finalement nous arrivons au Pas de l’Arpette à 2511m. La vue sur la vallée des Merveilles est sublime.


Comme nous sommes en avance sur l’horaire, nous faisons la pose pique-nique. Pendant le repas, sur notre droite, un chamois fait le gué tout en regardant la vallée.

 


 Vu qu’il n’y a pas de réseau, Fabrice a convenu de communiquer avec Thierry par Talkie Walkie. Nous sommes obligés d’attendre le feu vert de Thierry. Enfin, il arrive. Il nous attend plus bas sur le chemin, pour nous mener aux premières gravures. Nous nous mettons en route et descendons le Pas de l’Arpette. Une marmotte joue en contrebas du sentier.


 Nous arrivons à hauteur de Thierry qui nous emmène sur les premières gravures. Nous sommes au pied du Rocher des Merveilles, et c’est des dizaines de gravures qu’il nous montre avec beaucoup d’explications.



 Pendant tout le temps que nous sommes dans cette zone de gravures, nous sommes obligés de ranger nos bâtons de marche dans nos sacs, car nous n’avons pas de protection sur les pointes . Nous traversons quelques névés. 



Thierry fait son boulot de guide. Il nous montre des gravures, que nous aurions eu du mal à trouver, et nous explique toutes ces gravures. Dans cette zone, il y a certains passages assez délicats à passer. Il faut y mettre les mains car nous n’avons toujours pas la possibilité d’utiliser nos bâtons Au dessus du lac des Merveilles, des rochers aux formes bizarres : c’est comme des baleines échouées. Nous allons voir une des gravures emblématique de la vallée : Le sorcier face au mont Bégo.


 Nous continuons notre visite par le défilé Rivière. Ce défilé, doit son nom à Émile Rivière, préhistorien français qui effectua en 1877 une mission officielle dans la Vallée des Merveilles. Nous passons sous une barre rocheuse, appelée « Roche noire ». Une partie de l’équipe va découvrir une autre gravure emblématique : le Christ. Ils sont obligés de traverser un ruisseau pour aller le voir. Je n’y vais pas, car je le connais déjà. Pendant ce temps, avec le restant de l’équipe, nous commençons à descendre vers le refuge. Nous devons nous regrouper jusqu’à la « Paroi Vitrifiée » En chemin, nous apercevons à quelques dizaines de mètres de nous, deux marmottes qui jouent à se poursuivre. La première saute par-dessus un petit ruisseau : l’autre ne le voyant pas fait une culbute tête la première dans ce ruisseau. Elle ressort immédiatement et continue à poursuivre sa compagne. Une fois le groupe réuni, Thierry nous montre encore quelques gravures sur cette paroi vitrifiée. Le refuge est en vue maintenant. Une fois arrivé, nous nous installons dans un dortoir, où il n’y aura que nous. Puis nous allons prendre notre dose quotidienne de houblon. Quant à Thierry, il doit retourner au relai des Merveilles (par le Pas de l’Arpette) récupérer son véhicule. Il a une sacrée santé !!! 

 1 Juillet

 Refuge des Merveilles-Refuge de Fontanalbe

 Il est 6h30, lorsque nous prenons le petit déjeuner. Aujourd’hui, dans nos sacs nous prenons le couchage, car nos bagages vont être transportés à l’arrivée de notre randonnée : La Madone de Fenestre.


 Nous allons quitter ce lieu magnifique. Pendant que nous déjeunions, un chamois est venu nous rendre visite, juste au dessus du refuge. Nous eu juste le temps de l’apercevoir qu’il repartait déjà.



 Un des gardiens du refuge a indiqué à Fabrice, un sentier qui va nous éviter un grand dénivelé : le sentier secret. Il est parsemé de fleurs.


 C’est de toute beauté. C’est merveilleux comme paysage, et bien humide.



 Nous arrivons dans le Vallon de Valaurette. 



Nous traversons un petit ruisseau puis nous voici au Gias de Valaurette. Une petite halte s’impose. Jean et Fabrice ont trouvé un vieux chaudron tout rouillé.



 Les pâturages sont bien verts. Sur cette herbe, de belles fleurs bleues font de belles tâches dans cette verdure.



 Nous remontons le vallon de Valaurette, pour arriver à la Baisse de Valaurette : 2279m.



 Nous surplombons le site de Fontanalbe, avec son magnifique lac vert.


 Nous entamons la descente, et passons à côté d’un petit lac.


 Mais il est encore trop tôt pour manger. Nous verrons un peu plus loin au lac vert. 

 


 Après le repas, Jean et Jeanine décident d’aller directement au refuge. Quand au reste de l’équipe, nous allons voir les gravures. Nous repartons et rentrons dans la Tourbière de Fontanalbe. C’est de toute beauté.



 Nous prenons le sentier qui mène aux gravures. Nous passons au bord des lacs Jumeaux, deux jolis petits lacs.



 Il y a aussi une cabane qui sert d’abris aux gardes du site. Nous entrons dans le site proprement dit par « La Voie Sacrée » où se trouvent de très nombreuses gravures.

 



 Le temps commence à se couvrir, les rochers sont humides, c’est très difficiles de faire des photos. Néanmoins nous en prenons quelques unes.



 Nous n’aurons pas la pluie. Nous continuons notre visite, et découvrons d’autres roches finement gravées. Ces gravures ne sont pas préhistoriques, mais historiques.



 Après ce petit détour, nous redescendons sur le refuge de Fontanalbe.



 Ce n’est pas un quatre étoiles. Pour être rustique, il n’y a pas mieux. Le confort, auquel nous étions habitués, il est loin. Mais nous trouvons cela chouette. Enfin un vrai refuge de montagne. Pour prendre une douche, il ne faut pas craindre le froid, car les douches sont situées dehors. Après avoir consommé notre houblon quotidien, tandis que certain vont se reposer, jouer aux cartes, 


 avec Jean, nous décidons d’aller voir un petit lac situé un peu plus bas : le lac des grenouilles. Encore un lac magnifique.



 Nous remontons au refuge, où toute l’équipe nous attend. C’est à ce moment là, que nous avons la visite d’un chamois.


 Il n’est pas trop farouche, il vient voir aux abords du refuge s’il n’y aurait rien à manger. Puis c’est le repas aux chandelles, car l’électricité est assez rare. 


 2 Juillet

 Refuge de Fontanalbe—Refuge de Nice


 Aujourd’hui, nous allons faire une belle étape de montagne, jusqu’au refuge de Nice, par la Baisse de Fontanalbe, le lac et la Baisse du Basto. Le petit déjeuner est pris en plein air sur la terrasse du refuge, vers 6h15. Il fait frais, mais le temps est beau. Nous avons un beau ciel bleu. 



Vers 7h, après avoir bouclé nos sacs, nous partons. Comme d’habitude, les premiers pas sont durs, mais après quelques minutes, nous prenons notre pas habituel. Nous passons au dessus du Lac Vert. Et ça monte.



 Nous passons sous les barres du Mont Bégo. Tout d’un coup, nous entendons Fabrice nous crier de se planquer : sûrement un bouquetin qui aura fait tomber quelques pierres. Nous avons évité le drame de justesse. Voici les premiers névés de la journée : car ce sera une journée « Névés » Juste au dessous de nous, un bouquetin traverse une plaque de neige.



 Les premiers pas dans la neige sont durs, mais nous avons un bon guide qui nous aide dans les moments difficiles.Ça fait plus d’une heure que nous sommes partis. Nous grimpons à la Baisse de Fontanalbe. Du sentier nous voyons le Mont Bégo dans toute sa splendeur. C’est raide par endroit, mais nous apercevons au loin la Baisse. Nous passons de névé en névé. Les névés sont de plus en plus importants.



Enfin, nous arrivons à la Baisse : 2574m. Le paysage est grandiose. Juste en dessous de nous, deux magnifiques lacs, en face de nous se dresse le Grand Capelet 2935m.



 Après une courte halte, nous entamons la descente. Nous faisons attention à ne pas glisser. Nous arrivons au pied de la Baisse de la Valmasque.



 Nous regardons derrière nous la Baisse de Fontanalbe. Maintenant, nous venons de retrouver le GR 52 qui doit nous emmener au refuge de Nice. Nous passons au dessus du Lac du Basto .  Nous attaquons l’ascension vers la Baisse du Basto.



 Après une grande traversée de névé, nous décidons de manger avant le sommet de la Baisse. Il fait chaud, et avec la réverbération de la neige, nous ne tardons pas à prendre des couleurs. Nous repartons. C’est dur de grimper juste après avoir mangé !!! Nous traversons des névés, et encore des névés. En contrebas, nous apercevons un lac complètement gelé, sous la tête Nord du Basto C’est par un énorme éboulis que nous arrivons à la Baisse du Basto 2693m.



 Nous allons commencer la descente, sur un immense névé qui se jette dans un lac. Pour plus de sécurité, Fabrice installe une corde. Comme c’est très raide, il préfère prendre des précautions.Arrivé en bas, au bord du lac Niré, nous faisons une petite halte, histoire d’admirer la Baisse du Balto que nous venons de descendre.



 Puis nous reprenons notre descente vers le refuge de Nice. Nous laissons sur notre gauche une très belle cascade ; au pied de celle-ci, nous sommes obligés de traverser le ruisseau qu’elle vient de former.Juste avant d’arriver au refuge, nous apercevons quelques bouquetins, qui n’ont pas l’air effrayés. Le refuge est en vue. Il est magnifique. C’est vrai qu’il vient d’être refait. Il est tout neuf. Nous allons nous installer, et nous changer, car c’est désagréable d’avoir les pieds mouillés. Après une bonne douche, et avant d’aller manger, nous prenons notre houblon quotidien. Après souper, Pendant que certain font leur parti de carte, Jean va faire un tour sur la terrasse. Là, un spectacle s’offre à lui : un bouquetin, droit sur ses pates arrière lèche le salpêtre sur les murs du vieux refuge. Puis il aperçoit un renard qui guette les poules du refuge Nous allons nous coucher après cette belle et dure journée.

 3 Juillet

 Refuge de Nice----La Madone de Fenestre

 C’est par le Pas du Mont Colomb, assez alpin, que nous basculerons de nouveau sur la Vésubie et la Madone de Fenestre Le départ se fait vers 7h. Nous débutons, ça va nous changer des autres jours, par une descente.


 Puis, une portion relativement plate. Nous longeons le lac de la Foux. 


Nous quittons le sentier qui mène directement à la Madone de Fenestre, pour grimper au Pas Du Mont Colomb.



 La chaleur commence à se faire sentir, c’est raide. Nous sommes obligés de faire une petite halte, pour boire un coup. Nous repartons et de nouveau, nous traversons des névés. Ce sera les derniers. 



 Vers 9h15, nous arrivons en dessous du Pas du Mont Colomb. Encore quelques mètres. C’est dur, mais nous allons y arriver. Il est 9h45 lorsque nous sommes au Pas du Mont Colomb : 2548m.



 La descente est bien enneigée. Encore un névé. Ce coup-ci, ce sera vraiment le dernier. Nous franchissons un dernier passage dans les rochers, puis nous retrouvons un bon sentier avec de multitude de fleurs.



 Le temps passe vite : il est 12h30, nous allons nous installer pour notre dernier pique-nique.Comme d’habitude, après le repas une petite sieste s’impose, n’est-ce pas Marie-Claire ?



 Pendant ce temps, un chamois nous rend visite, ce sera le dernier que nous verrons. Puis c’est la descente vers la Madone de Fenestre, terme de notre randonnée dans le Mercantour. Encore des fleurs. Il est un peu plus de 13 h et le refuge de la Madone est en vue. Nous longeons le petit ruisseau qui coule en bas de la Madone.



 Nous arrivons au parking où Thierry nous attend. Fabrice va récupérer sa voiture et nous partons rechercher les nôtres au Boéron. Une dernière tournée de houblon et c’est terminé.Nous nous quittons en ayant programmé la prochaine randonnée : Le cirque de Gavarnie dans les Pyrénées







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