ABBAYE DE SAINT ROMAN


 

Histoire et occupation du site

Préhistoire : premières occupations du site

Le massif calcaire où sera construite plus tard l'abbaye est parsemé de grottes. Celles-ci sont occupées par des tribus de chasseurs.

VIIe – IXe siècles

L'abbaye est située sur un rocher calcaire en surplomb au-dessus de la confluence du Gardon et du Rhône.

La première mention écrite est le testament de l'évêque d'Arles Manassès vers 963. Le texte ne nous donne pas de précisions sur l'époque de sa fondation.

Le monument a fait l'objet de nombreuses spéculations sur l'origine paléochrétienne de cette communauté monastique. Les historiens beaucairois anciens ont voulu voir dans les tombes de la chapelle une ressemblance avec des catacombes de la fin de l'antiquité. Le vocable de saint-Roman évoquait Romain de Condat, mais les réflexions plus récentes pencheraient pour Roman (martyr) de Rome.

Même si la fondation est probablement antérieure au IXe siècle, le programme collectif de recherche (2018/2022) n'a pas, dans l'état actuel des fouilles et de la reprise méthodique des archives, pu trouver d'éléments de datation antérieurs.

XIe – XIVe siècle : époque romane

En 1102, l'archevêque d'Arles Gibelin de Sabran inféode Saint-Roman à Abbaye de Psalmody. Saint-Roman apporte ses nombreuses possessions et devient un simple prieuré.

L'abbaye comprend alors une chapelle, des cellules monastiques, quelques autres salles et une nécropole, le tout creusé dans la pierre.

Au XIVe siècle, l'abbaye est fortifiée : un fossé est creusé tout autour et des murs sont élevés. Le site va accueillir durant une cinquantaine d'années un studium (collège pour adolescents) mis en place par le pape d'Avignon Urbain V L'objectif est de dispenser une instruction à des jeunes gens doués pour les études, pauvres ou riches.

XVIe siècle : édification d'un château

En 1538, Psalmody se sécularise en collège de chanoines à Aigues-Mortes. Les moines quittent également Saint-Roman qui est vendue à un particulier d'Aigues-Mortes : celui-ci fait alors élever un petit château qui va se transmettre dans différentes familles nobles provençales. Le dernier seigneur de Saint Roman est Isidore de Forbin, dont la descendance est représentée par la branche de Forbin des Issarts fait vendre les pierres de taille du site dont la ruine fait débutée à la Révolution française. 

La Roche triple levée




C'est dur la descente


Avant d'arriver à l'Aiguille

Vue sur le Rhône et le Gardon

Pause casse-croute




C'est reparti






 

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