NEOUVIELLE ET SES LACS
DU 4 JUILLET 2017 AU 9 JUILLET 2017
Lundi 3 Juillet
Départ de Nîmes
C’est le grand jour : Jean vient me chercher à la maison, et nous partons illico pour les Pyrénées.
Après une bonne route, nous faisons une halte à Tarbes, pour y passer la nuit.
Mardi 4 Juillet
Nous quittons Tarbes, pour Barrèges, où nous avons rendez-vous avec le groupe (Fabrice,Marcelle, Christiane et Annie).
Comme
d’habitude, nous arrivons les premiers. Lorsque tout le monde est
arrivé, nous chargeons les sacs dans la navette qui va nous conduire au
départ de la randonnée : La Mongie, de l’autre côté du col du Tourmalet.
Comme il ne faut pas partir le ventre vide, et que c’est midi, nous faisons un pique-nique à la Mongie.
Pique-nique à la Mongie
Maintenant, c’est l’heure de partir pour le refuge de Campana de Cloutou à 2225m.
Au
lieu de prendre le GR 10, qui passe plus bas, Fabrice décide de nous
faire passer par la « Hourquette »(Col) de Médette.Le sentier, herbeux
au début, se transforme en pierraille jusqu’au sommet.
Le pierrier avant la Hourquette de Médette
Halte à la Hourquette de Médette
Nous
faisons une petite halte. Pendant ce temps, Jean et Fabrice cherchent
un éventuel sentier pour redescendre. Mais c’est en vain. Il faut se
résigner et descendre jusqu’au barrage que nous apercevons en bas, par
une pente assez raide. Nous y arrivons non sans mal et faisons une
nouvelle halte pour grignoter quelques raisins secs.
Nous retrouvons un bon sentier (le GR 10) qui va nous mener au refuge.
C’est
le refuge typique de haute montagne. Il n’y a pas beaucoup de place
(18), mais comme nous avons réservé, ce n’est pas un problème.
Le refuge de Campana de Cloutou
Après
notre première dose de houblon, nous allons nous installer. La pièce du
bas sert pour les repas, quant au couchage, il faut grimper par une
échelle verticale pour atteindre le dortoir. C’est assez drôle.
La
douche (froide) est située à l’extérieur (nous ne prendrons pas de
douche), tout comme les toilettes sèches. Une fois installé, nous
attendons pour le souper, puis nous allons faire reposer les yeux. C’est
vraiment un « Chouette » refuge.
Mercredi 5 Juillet
Après une bonne nuit, nous quittons le refuge Campana, pour aller à celui de l’Oule.
Nous laissons le lac de Campana, pour attaquer la montée du col de Bastanet. C’est dur !!
Nous
arrivons à un petit lac, puis le sentier serpente au milieu des
alpages. Nous arrivons au lac de la Hourquette : il est magnifique. Nous
continuons notre chemin jusqu’à la Hourquette de Caderolle. Nous
rencontrons un pêcheur qui va jusqu’au lac de la Hourquette.
Lac de la Hourquette
Nous
commençons la descente jusqu’au grand lac de Bastanet. Nous apercevons
les Laquets de Port Bielh ainsi que le lac de l’Oule, notre étape. Le
paysage est magnifique.
Arrivé au grand lac de Bastanet, nous décidons de pique-niquer, puis de faire une petite sieste.
Nous repartons et longeons le lac Supérieur (lac du Bastan), puis le lac du Milieu sous le refuge du Bastan.
Au
refuge, des randonneurs nous conseillent de prendre le chemin des
Laquets qui est plus joli : ce que nous faisons et ne le regretterons
pas.
Refuge de Bastan
Nous descendons vers le lac Inférieur en suivant le ruisseau de Bastan.
Puis
c’est la descente sur le lac de l’Oule. Nous abandonnons le sentier
pour couper court. La pente est raide et herbeuse. Il nous faut
traverser un torrent. Nous arrivons finalement sur le sentier qui va
nous conduire au refuge.
Refuge de l’Oule
Après une bonne bière, nous nous installons. Puis comme d’habitude : douche, repas puis dodo.
Jeudi 6 Juillet
Nous quittons le refuge de l’Oule, pour le Chalet Hôtel de l’Orédon où nous passerons deux nuits.
Comme
nous ne pouvons pas traverser le barrage (il est en travaux), nous
sommes obligés de reprendre le sentier le long du lac de l’Oule jusqu’à
la Cabane de la Lude.
Sentier le long du lac de l’Oule
Le
sentier s’élève doucement dans la sapinière de Bastanet jusqu’à l’abri
de Port Bielh. Nous passons au Laquets de Coste Oueillere. Un troupeau
de vaches vient à notre rencontre vers l’abri de Port Bielh : elles ne
voient pas beaucoup de monde par là.
Troupeau de vaches
Nous
grimpons vers le lac de Gourguet. Arrivé sous le Pic (de Gourguet),
comme le temps se mascare, nous décidons de faire un pique –nique
rapide.
Nous repartons ensuite par le col sans nom.
Dans la descente, vers le lac Supérieur, nous apercevons le Pic de Néouvielle. Puis le soleil fait sa réapparition avant le lac.
Nous
passons au col d’Aumar à 2381m, puis c’est la descente vers le lac
d’Aumar. Comme il fait beau et que nous avons le temps, nous nous
octroyons une petite halte, juste au-dessus du lac.
Nous repartons au
milieu des pâturages du lac, en direction du col d’Estoudou. Nous
apercevons le lieu de notre destination (le lac d’Orédon), mais nous n’y
sommes pas encore.
Il
faut atteindre le col à 2260m, puis descendre sur Orédon. C’est raide.
Christiane fait une chute, mais sans gravité : elle en sera quitte de
quelques bleus.
Enfin, nous arrivons au refuge, où nos bagages nous attendent. Nous passerons deux nuits dans ces lieux.
Comme
d’habitude, nous nous rafraichissons l’intérieur, puis l’extérieur (les
douches ne sont pas très chaudes, je dirais plus tôt froide). Puis
c’est l’attente du souper qui sera bon, mais léger.
Fabrice nous propose une fougasse et une clairette que nous allons déguster dans la chambre.
Refuge de l’Orédon
Vendredi 7 Juillet
La journée commence mal : ce n’est pas du café que nous buvons, mais de l’eau colorée.
Malgré cela, nous partons faire une boucle dans le Val d’Estaragne.
Nous commençons par environ deux kilomètres de route goudronnée : c’est une bonne mise en jambe.
Au
départ du sentier, nous rencontrons deux « randonneurs » qui avaient
passé la nuit à Orédon comme nous. Comme ils connaissent bien le coin,
ils ne viennent que pour faire quelques photos dans le bas de la vallée.
Le sentier grimpe agréablement : ce n’est pas trop dur pour le moment. Nous faisons une halte à la limite du parc national.
Nous voilà repartis : cela devient plus difficile. Nous traversons un névé, puis le sentier se faufile entre les rochers. Maintenant, ce n’est plus de l’herbe que nous foulons, mais un pierrier.
Une petite accalmie, nous traversons un alpage magnifique, mais ça ne dure pas : les difficultés reviennent. Après quelques passages délicats, nous arrivons au sommet après environ 1200m de montée. Nous avons une vue magnifique sur le « Casque du Marboré » et sur la vallée de Piau Angaly. C’est le moment de casser la croûte.
Descente du Val d’Estaragne
Puis c’est la descente qui s’avère plus facile que ce que nous pensions.
Après
une petite halte dans la prairie, près d’un ruisseau, nous arrivons à
la route. Un couple de randonneur, nous propose trois places dans leur
voiture. Nous acceptons : Marcelle, Christiane et moi redescendons à
Orédon en voiture.
Quant à Fabrice, Annie et Jean, ils vont rentrer par le sentier sous la route.
Tout le monde se retrouve au refuge : ce soir le repas est plus copieux que la veille.
Samedi 8 Juillet
Nous
quittons Orédon pour le refuge de la Glère. C’est notre avant dernière
journée. Le temps est maussade. Ce sera une rude journée.
Pour
économiser nos jambes, Marcelle, Christiane et moi trouvons une voiture
qui va nous emmener au lac d’Aubert. Quant au reste de l’équipe (les
plus en forme), ils vont nous rejoindre au lac en prenant le sentier des
laquettes (200m de dénivelé positif, 2 heures de marche).
Départ d’Orédon
Lac d’Aubert
Une
fois l’équipe au complet, nous entamons la montée jusqu’à la Hourquette
d’Aubert. Nous avons couvert nos sacs, ainsi que nous-mêmes : une pluie
glaciale, un vent violent et une visibilité quasiment nulle jusqu’au
sommet de la Hourquette.
Nous
n’y resterons pas longtemps. Nous commençons la descente et trouvons un
endroit abrité au milieu des rochers, pour casser la croûte. Le temps
se lève.
Il faut continuer à descendre et chercher le sentier qui
doit remonter jusqu’à la Hourquette de Mounicot.Il n’est pas facile à
trouver parmi ces gros blocs de rocher, mais nous le dénichons. La
montée est raide. Mais quel paysage au sommet !!
L’équipe à la Hourquette de Mounicot
La descente est magnifique : nous apercevons les lacs de Coume Escure et de Mounicot. Nous traversons un ruisseau, puis longeons une petite cascade. Dans le fond nous voyons le refuge de la Glère : il est encore loin.
Cascade dans la descente de Mounicot
Lac de la Glère avec le refuge
La descente continue jusqu’au Lac de la Glère que nous contournons jusqu’à l’ultime montée pour atteindre le refuge.
Comme d’habitude, nous prenons notre dose de houblon et nous allons nous installer : nous serons tous dans le même dortoir.
Après
le souper, nous aurons droit à un petit concert de chant basque, de
guitare, de cor de chasse et d’harmonica : c’était très chouette.
Les Chanteurs basques
Dimanche 9 Juillet
Lac de la GléreDernier jour de la randonnée. Avant de descendre sur Barèges, nous remontons pour voir le lac de Coume Escure (entre autre). Mais voilà, nous sommes dans le brouillard. Plus nous grimpons et moins nous voyons.
Enfin le temps se lève. Nous longeons le lac del mail.
Dernier pique-nique : Jean & Fabrice
Nous faisons un dernier pique-nique et continuons notre descente sous un beau soleil. Le paysage est verdoyant : c’est magnifique.
Chardon bleu dans le vallon de Balou
Christiane sur le GRNous traversons une belle forêt de fayards, avant d’arriver à Barèges, où nous allons prendre le pot de l’amitié avant de se quitter.
Christiane, Jean, Fabrice, Annie,Marcelle
Fabrice, Annie,MarcelleChristiane & Jean Ce fut une belle randonnée, dure mais belle.
A l’année prochaine
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