LES DOLOMITES 2009

 C’est une vaste région à la géologie mondialement célèbre. Les dolomites abritent plusieurs massifs surprenants, composés d’incroyables citadelles calcaires. Ce magnifique itinéraire passe par des sommets les plus prestigieux par des chemins sans difficulté, des vallées magnifiques, dans un cadre verdoyant aux lignes harmonieuses.

 Participant à cette randonnée : Fabrice (notre accompagnateur), Elise, MarieClaire, Marcelle, Jeany, Jeanine, Jean, Christiane, Gilles, Rose, Bernard 

Mardi 23 Juin 2009.

 Nous (Jean, Christiane et moi) partons d’Aramon le mardi 23 Juin vers 22h, après que Jean ai déposé le bouquet de la Saint Jean : c’est une tradition à Aramon. La route qu’il prenait habituellement pour rejoindre l’autoroute est coupée. Notre voyage commence bien. Nous voilà perdu sur une petite route qu’il ne connait pas. Malgré tout, après avoir cherché notre chemin nous arrivons sur l’autoroute. Page 2 sur 30 Tout se passe très bien, jusque vers 2h30 du matin : une voiture de la police locale nous double à très grande vitesse. Que se passe-t-il ? Nous le savons quelques minutes plus tard : à l’entrée d’un des innombrables tunnels il y a un camion en feu. Nous nous arrêtons et attendons la suite des évènements (20minutes environ). Puis les policiers avec les gens de l’autoroute décident d’ouvrir les barrières d’accès à l’autre sens de circulation pour nous faire sortir de l’autoroute. Nous voilà perdu au milieu de la nuit sur de petites routes Italiennes sans aucune indication, ni de village ni de route. Finalement après avoir galéré, nous retrouvons notre chemin et pouvons de nouveau rentrer sur l’autoroute qui va nous emmener à Cortina où nous arriverons vers 10h30

 24 juin 2009.

 Cortina d’Ampezzo – Pocol – Refuge Dibona 



 

 Nous avons le temps de visiter une partie de la ville avant que le restant du groupe arrive (nous avons rendez-vous à la gare routière à 14h) Page 4 sur 30 Après avoir absorbé moult café, vers midi nous mangeons. Vers 14h nous voyons le restant du groupe arriver. Nous préparons nos sacs, et chargeons le restant des bagages dans le taxi qui va les emmener jusqu’au premier refuge : « Le refuge Dibona » à 2083m. Puis nous attendons le bus qui doit nous emmener dans le vallon du Col Lagazuoi, jusqu’à Pocal (1530m) : C’est là que commence vraiment notre randonnée. Fabrice nous annonce 2h30 de marche. Nous prenons un petit sentier qui est assez raide pour un début de randonnée. Au bout de 1h, nous arrivons sur une grande piste forestière. Nous faisons une petite halte, car nous avons encore 1h30 de marche pour arriver au refuge (c’est ce que nous croyons). Nous repartons, et surprise : au bout de 300m environ voilà le refuge en vue. Le Refuge Dibona  Nous nous installons, et vu qu’il est tôt, nous décidons d’aller faire une petite ballade au dessus du refuge. 


 

25 Juin 2009.

 Refuge Dibona-Col de Bos-Vallée de Travenanzes – Refuge Ra Stua 

 Nous partons vers 8h30 du refuge Dibona. Nous commençons par grimper vers les cinq tours des Tofanes, splendides parois rocheuses.


 Nous nous arrêtons un moment au pied des voies d’escalades. Jean essaie l’escalade Au dessus de nous se trouve une « Via Ferrata » assez vertigineuse. Nous arrivons au Col de Bos où nous faisons une petite halte. 


Au milieu de la prairie, nous pouvons admirer les premiers edelweiss. Après un petit grignotage, nous repartons. Fabrice nous explique les aléas de la grande guerre (14/18), avec les creusements dans la montagne d’abris pour les soldats eux-mêmes et pour les canons.



 Vers midi, nous nous arrêtons pour le repas, dans une grande prairie remplie de fleur, essentiellement jaunes : des troles. Mais nous n’avons pas le temps de faire une petite sieste : de gros nuages puis quelques gouttes nous obligent à plier bagages. Ce sera comme ça tous les jours. Nous repartons avec les imperméables et les sacs encapuchonnés. Nous apercevons un chamois qui traverse la vallée en coup de vent. Quelques passages délicats et le franchissement à plusieurs reprise d’un ruisseau valent à Christiane et à Gilles de se mouiller plus que les autres. Nous continuons la descente au milieu d’une forêt. A mi-parcours, nous allons voir une magnifique cascade. Puis reprise de la descente jusqu’à une petite cabane où nous faisons une halte goûter. Nous repartons sous la pluie. Fabrice cherche le chemin qui doit nous emmener jusqu’à la route où le mini bus doit nous attendre. Le chemin est trouvé : c’est la dernière montée de la journée, c’est dur !!! Ouf ! le bus est là qui nous attend. Heureusement car il aurait fallut marcher 2 à 3 h de plus sous la pluie. Enfin nous arrivons au refuge « Ra Stua » 

 26 Juin 2009.

Refuge « Ra Stua » - Col de Porta al Forno – Lac de Braies

 Comme d’habitude, nous démarrons vers 8h30. Nous marchons sur un beau sentier à travers les alpages. Puis, toujours aussi large, il se fait de plus en plus raide.


Nous arrivons au refuge « Biella » à 2327m, où nous cassons une petite croûte.

Les choucas viennent nous manger presque dans la main. 

Nous reprenons notre progression, jusqu’au col Porta Sopra Al Forno où nous décidons de manger, surtout que le temps est menaçant.

Gilles met la bouteille de rosé au frais dans un névé.

Le repas terminé, nous auront la chance cette fois de faire une petite sieste. Puis nous repartons dans un décor, non plus végétal, mais entièrement minéral. C’est une « Brave descente » nous dit Fabrice. Après une partie dans les rochers,

nous allons descendre par un grand névé qui va nous faire gagner et du temps et de l’énergie. Marie-Claire et Rose ne sont pas très rassurées sur ce néné : Fabrice va leur donner un coup de main.


Puis nous repartons dans les rochers. Le monde minéral se termine et nous arrivons dans le monde végétal : les alpages. Nous voyons les premières vaches : une dizaine de race différente sont ensemble, libres et sans clôture.

Elles nous regardent passer, indifférentes. Fabrice essaie d’amadouer une vache  Par un superbe sentier, nous arrivons sur une perle des Dolomites : « Le Lac de Braies ». C’est magnifique, Lac de Braies majestueux.

Il n’y a pas de mots assez forts pour le qualifier. De l’autre côté de ce lac nous apercevons le chemin que nous devons prendre le lendemain. Nous arrivons devant un magnifique hôtel : « C’est là que  nous allons passer la nuit » nous dit Fabrice. Personne n’ose y croire, et pense qu’il plaisante. L’hôtel du lac de Braies Mais c’est la vérité.

Nous déposons nos sacs dans nos chambres, puis nous allons déguster une bonne bière : nous l’avons bien mérité. Fabrice, après cette bière, prend un car pour aller faire des courses au village voisin : nous n’avons presque plus rien à manger. Pendant ce temps, nous allons visiter le coin La Chapelle au bord du lac 

, puis ce fut la traditionnelle partie de cartes avant le souper. Il y avait beaucoup de monde à l’hôtel : des chorales du monde entier étaient venues dans la région pour faire des concerts.



 27 Juin 2009.

 Lac de Braies – Col du Cavallo – Gaisele – Refuge de Pratopiazza

 Suite à un excellent petit déjeuner, nous partons vers 8h30. Le sentier au bord du lac est magnifique. C’est une bonne mise en jambe de 3/4heure environ.


Nous faisons une petite halte, histoire d’enlever quelques vêtements qui risquent de nous tenir chaud. La montée jusqu’au col est rude. Mais nous y arrivons sans encombre. 

Nous sommes maintenant dans les alpages du Col du Cavallo.

Nous décidons de manger, car le chemin jusqu’au refuge est encore long. Nous repartons sur un sentier de plus en plus escarpé. Il ne faut pas craindre le vertige, car nous passons pas mal de temps en balcon. Nous traversons des névés, des éboulis avec, en cas de faux pas, environ 300 à 400m de chute.


C’est fabuleux. Puis nous entamons la descente sur le refuge de Pratopiazza 

L’arrivée au refuge est magnifique. Nous traversons des prairies avec une bonne odeur de foin coupé.

Nous avons le temps, comme d’habitude de faire notre plein de houblon et de nous doucher. Le repas doit être servi vers 18h30 : c’est tôt. Dès que le repas est terminé, pendant que certains attaquent une partie de carte, avec Jean, Jeanine, Christiane, Jeany et Fabrice, nous allons faire un petit tour sur le chemin que nous allons prendre le lendemain.




 28 Juin 2009.

 Refuge Pratopiazza – Refuge Locatelli

 Pour cette journée, les sacs vont être plus lourds : nous ne pouvons avoir nos bagages au refuge Locatelli. Il faut prendre deux jours de « bouffe », plus couchage et affaire de toilette et rechange. Le départ se fait vers 8h après un solide petit déjeuner.


Nous commençons par grimper. Le dénivelé n’est pas très important : 200m.

Puis nous attaquons une « Brave descente » comme dit Fabrice, face à l’austère « Face Nord du Cristallo ». Certains passages sont vertigineux, nous traversons un tunnel, ça fait mal aux genoux.

Arrivés dans la vallée, nous remontons le « Val Rienza », incroyable vallée glaciaire. Lorsque nous faisons la halte repas, Fabrice nous fait un petit topo pour la suite à venir.

Soit nous suivons le Val Rienza, jusqu’au refuge Auronzo (où il risque d’y avoir du monde et au point de vue accueil, ce n’est pas le top), soit nous montons au refuge Locatelli (il le connait bien et pour lui, c’est le top). La discussion s’engage, car pour le Locatelli il y a un dénivelé de 1000m, ce qui n’était pas prévu au départ. Ce n’est pas rien !! Finalement tout le monde se met d’accord pour le Locatelli. Nous commençons notre grimpette. C’est dur, pour moi et pour les autres aussi. Nous montons lentement. Arrivés à environ 2300m (le refuge est à 2438m), je sens mon cœur qui monte en pression. Je suis obligé de ralentir. Tout le monde me passe, même Jeany qui était le dernier. Lorsque Jean me passe, je lui dis que je suis en train de prendre une ponction. J’arrive environ 5 à 10mn derrière le groupe. Nous nous arrêtons pour nous reposer face aux « Tres Cimes de Lavaredo ». Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire la beauté de ce paysage. J’en ai bavé pour y arriver, mais ça valait vraiment le coup.

Une fois reposé, nous repartons pour finir notre ascension jusqu’au refuge. Enfin nous arrivons. C’est merveilleux.

Nous faisons une photo de groupe avec les Tres Cimes derrière nous.

L’accueil au refuge est formidable (Fabrice avait raison). Les serveuses sont souriantes, et tout à notre service. Pour le repas, Fabrice réussit à se faire expliquer le menu (il est en Italien et en Allemand). Tout est parfait dans ce refuge. 

29 Juin 2009.

 Refuge Locatelli (2438m) – Refuge Faloria (2123m)



 Comme d’habitude, après un solide petit déjeuner, nous partons vers 8h15. Fabrice nous emmène voir les passages souterrains qui ont été creusés pendant la guerre de 1914/1918.


Puis nous rebroussons chemin et repassons devant le refuge. Nous prenons alors le bon chemin en direction du refuge d’Auronzo.


Une grande partie est à l’ombre, plus bas nous voyons le lac de pian, dans lequel se reflète la montagne, qui est pris en parti par les glaces.

Nous passons devant « La Vierge des postiers » : Jean et Marcelle nous (Jeany, Jeanine et moi) photographie à ses pieds. C’est normal, nous sommes trois postiers à la retraite. Nous faisons le tour du « Paterno » et de la « Torre de Toblin ». Arrivé au col nous nous octroyons une petite halte

Puis nous entamons la descente, dans laquelle nous pouvons voir quelques marmottes. Maintenant nous allons remonter en direction du refuge. Arrivé au col, en vue du refuge, nous croisons pour la première fois un monde pas possible. Puis c’est la descente jusqu’à Auronzo , où nous cassons la croûte




Nous attendons le taxi qui doit nous emmener à « Rio Gere », sous le col « Tre Croci ». La descente, avec le taxi, jusqu’au Lac de Misurina est magnifique (13 à 14% de moyenne).  Lac de Misurina Arrivé au bord du lac, nous nous arrêtons car Fabrice doit faire encore des achats pour notre dernier repas.

Et sous la pluie, le taxi repart, pour nous déposer à « Rio Gere ». Nous nous équipons et partons à l’assaut de la dernière partie de notre journée pour rejoindre « Faloria », en passant par le col Tre Croci. Le début de la montée est assez facile, puis ça devient de plus en plus raide.


Nous mettrons entre 2 et 3h pour rejoindre le refuge. A 300m du refuge, alors que nous sommes en haut d’une piste de ski, un orage éclate : c’est au pas de course que nous terminerons cette journée. La pluie ne durera pas. Comme d’habitude, le refuge est magnifique : nous dominons Cortina d’Empezzo. Sur la terrasse du refuge, avec les jumelles, nous essayons de voir (en vain) où nous avons garé les voitures.



 30 Juin 2009.

 Refuge Faloria – Cortina d’Ampezzo


 Le petit déjeuner ne peut être servi qu’à partir de 8h, mais tout le monde est sur le pied de guerre vers 7h15. En attendant, nous sortons sur la terrasse, par les coulisses, pour admirer le paysage en dessous et autours de nous. Nous en prenons plein les yeux tellement que c’est beau. C’est dommage que ce soit notre dernière journée. Pour l’instant le ciel est beau, mais il y quelques nuages qui arrivent.


Nous ne pouvons faire le parcours prévu, car il y a certains passages non praticables. Nous remontons les pistes de ski, puis nous commençons la descente sur Cortina. Nous descendons par « Valle Orita » : c’est très raide, par endroit il y a encore des névés.


Vers 11h nous arrivons dans la banlieue de Cortina. Nous sommes obligés de nous abriter dans une cabane à cause de la pluie (assez forte). Nous y resterons un bon moment, mais voyant qu’il n’y a pas d’accalmie, nous reprendrons notre chemin jusqu’à Cortina.


Nous cherchons un endroit à l’abri pour notre dernier repas : ce sera sur une terrasse couverte d’une pizzéria (nous n’allions pas manger debout et sous la pluie). 

Vers13h30 nous récupérons nos bagages (qui eux sont descendus du refuge par le téléphérique),

puis c’est les au revoir jusqu’à l’année prochaine. Nous programmons « Le Tour du Mercantour » Retour sur Aramon vers 23h

 FIN





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