LA TRAVERSEE DU GRAND PARADIS 2016

 Traversée du Grand Paradis

du 25 Juin au 2 Juillet 2016

Participants : Marie-Françoise,Corine,Chantal,Gemma (GAP), Pascale, Vincent (Paris),Michel,Jean-Marcel (Carpentras), Thierry (Lyon), Marcelle,Annie,Christiane (Monistrol), Bernard (Nîmes) et Fabrice notre accompagnateur en montagne, plus Netto (Guide de haute Montagne)



Je décide de partir vers 10h de Nîmes. Arrivé à Bourg Saint Maurice aux alentours de 15h. Petite visite du village, et je pars à la recherche d'un restaurant. Ce jour là, grosse concentration de belles voitures (Porsch,Mercedes,Masérati, t...) toutes immatriculées en Suisse ou Haute Savoie: impossible de trouver un hôtel pour la nuit. Après le souper, je vais admirer le Feu de la Saint Jean: il est magnifique. Puis retour sur le parking, où je passerai la nuit dans ma voiture.

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Samedi 25 Juin 2016

Je décide de partir vers 10h de Nîmes. J’arrive à Bourg Saint Maurice aux alentours de 15h. Petite visite de Bourg, puis je pars à la recherche d’un restaurant.

Ce jour-là, grosse concentration de belles voitures (Porsch, Mercedes, etc..) toutes immatriculées en Suisse où en Haute-Savoie

Aprè s le souper, je vais voir le Feu de la Saint Jean : il est magnifique

 



Puis, retour sur le parking, où je passerai la nuit dans la voiture

 

Dimanche 26 Juin

Bourg Saint Maurice-Valsavarenche-Refuge Chabod (2750m)

Le rendez – vous est à la gare SNCF de Bourg Saint Maurice à 10h. J’ai largement le temps de prendre un petit déjeuner avant que toute l’équipe soit au rendez-vous.

Lorsque nous sommes tous au complet, nous prenons place dans deux voitures qui vont nous emmener au départ de la randonnée. Nous passons par le Col du petit Saint Bernard où il y a encore des névés. Le trajet qui devait durer 1h a été de plus de 2h : une course cyclo-sportive avait lieu sur le trajet. Enfin nous arrivons au point de départ : le parking de Desot Praviou-Damon(1830m), dans la vallée de Valsavarenche. Cette vallée reste l’une des entrées principales du Parc National du Grand Paradis. Le parcours d’origine prévoyait d’aller jusqu’à Cogne puis de monter au refuge Vittorio-Sella où nous devions passer la nuit. Mais vu le trop de neige, cette partie est annulée.

Après nous être équipés, vu l’heure, nous décidons de faire notre premier pique-nique.


Le casse-croûte avalé, nous entamons la montée jusqu’au refuge Chabod : 900m de dénivelé. Le sentier, aménagé pour Victor Emmanuel II (qui était un grand chasseur) monte progressivement à travers une forêt de mélèzes.



Le rythme est soutenu, et même un peu rapide, 3heures pour faire les 900m de dénivelé. J’en fait la remarque à Fabrice.

 



Quand à Pascale, elle trouve que c’est trop lent : elle nous devance presqu’en courant, puis elle redescend pour ensuite nous redoubler. Ça coupe le moral.

Le paysage est magnifique. Nous avons une belle vue sur les sommets enneigés de la chaine du Grand Paradis. Nous arrivons 3h plus tard au refuge, où nous allons savourer une bonne bière.


J’espère que demain, le rythme sera plus lent. Après un bon souper, nous allons prendre un repos bien mérité.

Lundi 27 Juin :

Refuge Chabod-Refuge Victor Emmanuel II-Refuge Tétras-Lyre

Nous partons de bonne heure (8h) pour rallier le refuge Tétras Lyre. A peine avions nous quitter le refuge que nous voyons à quelques mètres de nous de jolis bouquetins. Premier arrêt pour filmer et faire des photos





Au loin, nous apercevons les « Grandes Jorasses ». La traversée jusqu’au refuge « Victor Emmanuel II » est magnifique.



Vers 10h30, juste avant d’arriver au refuge, j’ai une grosse fringale. Je n’ai plus d’essence dans le moteur. Marcelle me donne un comprimé qui me donne un coup de fouet. Puis je prends une pâte de fruit et ça repart. Enfin nous arrivons au refuge (où nous ne dormirons pas)

 


Il y a beaucoup de monde. Nous trouvons un coin à l’écart où nous décidons de manger.

Une petite sieste fait du bien à tout le monde.

Fabrice propose à tous ceux qui le souhaitent de grimper un peu plus en direction du col du Grand Paradis.


Je préfère rester au refuge pour me reposer. Marcelle et Christiane restent avec moi. Nous faisons le tour du lac qui est en parti gelé

 


Puis Marcelle monte un petit sentier pour filmer le sommet du Grand Paradis. Lorsque le groupe est complet, nous entamons la descente en lacet en suivant un petit torrent et en traversant les alpages couverts de fleurs


Sur le sentier, nous nous apercevons que nous ne sommes pas tout seul : toute « l’armée Italienne » monte en direction du refuge Victor Emmanuel. C’est environ plus d’une centaine de militaire qui grimpe, chargé comme des mules.



Nous arrivons au refuge. Installation, bière, douche, soupé à 19h, puis nous allons nous coucher.



 

 

Mardi 28 Juin

Refuge Tétras-Lyre—Col du Grand Collet-Col du Nivolet-Refuge Savoia ou Chivasso

Comme d’habitude, après un solide petit déjeuner et la distribution victuailles, nous levons le camp vers 8h15.



 

Nous traversons des alpages, des névés, puis nous attaquons une longue montée qui doit nous mener au Col du Grand Collet à 2832m. Fabrice mène la marche.


Une grande muraille de neige apparait face à nous. Il faut la franchir pour atteindre le Col. Au sommet, nos efforts sont récompensés par la vue magnifique. Nous sommes face au Grand Paradis. 

 



Mais nous ne sommes pas encore arrivés. Il faut redescendre. La neige est molle. Nous nous enfonçons jusqu’aux genoux.


L’heure tourne et nos estomacs crient famine.  Après avoir trouvé un endroit plat, nous installons la nappe. Puis une fois rassasiés, une petite sieste s’impose.

 


Vers 14h, Fabrice sonne le rassemblement et nous voilà reparti. Nous terminons la descente du vallon du Grand Collet, à travers les alpages fleuris.

 



Nous arrivons en vue du refuge Savoia.

Avant d’y arriver, nous longeons de magnifiques lacs en partis gelés : les lacs de Nivolet. Ils arrivent jusqu’au pied du refuge.



Après nous être installés, nous allons irriguer nos boyaux avec un bon houblon. Puis c’est le repas.

En attendant le guide de haute montagne, nous allons gouter le café valdôtain alcoolisé et bu dans une grolle (récipient en bois sculpté qui doit circuler jusqu’à la fin, sans jamais être posé, si non les liens d’amitiés seraient rompus)

Le guide arrive alors que l’on vient de finir la « Grolle ». Il s’appelle Neto : c’est son surnom. En réalité c’est Ernesto. Nous faisons connaissance, puis tout le monde va se coucher.

Mercredi 29 Juin

Refuge Savoia-Col Leynir-Refuge Bénévolo


Nous partons comme d’habitude vers 8h15, après un solide petit déjeuné. Pour les deux journées à venir, ce n’est un mais deux guides que nous avons : Fabrice et Neto.

Neto prend la tête du groupe. Nous grimpons à travers les alpages fleuris. Quelques marmottes s’amusent devant nous. Nous traversons des névés et surplombons plusieurs lacs gelés : c’est magnifique.


Maintenant la montée s’annonce plus raide. Neto nous conseille de regarder nos pieds et non le sommet, car ça coupe le moral. Le col n’est plus très loin. En fin nous arrivons au Col Leynir à 3093m.

Une petite pause pour faire des photos. Nous ne nous attardons pas car il fait frisquet.


Puis c’est la descente, difficile au début sur les schistes puis c’est dans la neige.


C’est à celui qui arrivera le premier en bas du névé.


Arrivé sur la terre ferme, nous faisons une halte pique-nique, plus sieste. Une fois bien reposé, nous traversons un torrent, où certains refont le plein d’eau et arrivons sur un sentier en balcon au-dessus de la vallée de Rhêmes.



Après quelques passages « aériens » entre les rochers, nous retrouvons les alpages et bientôt le refuge Bénévolo (2285m).


Après nous être installés, nous allons prendre une bonne bière. Puis, c’est fini la rigolade : Neto nous attend pour le réglage et la distribution des crampons. Nous commençons à stresser car demain sera une dure journée. Comme il prévoit de la pluie pour le lendemain, il nous conseille de partir plus tôt.

Jeudi 30 Juin

Refuge Bénévolo-Col Bassac Déré-Refuge Mario Bezzi


 Nous prenons notre petit déjeuner à 6h, le départ étant prévu pour 6h45. Les sacs sont prêts. En plus des victuailles nous avons les crampons. Le temps n’est pas de la partie, mais c’était prévu : pour le moment il ne pleut pas.


Neto ouvre la marche avec son pas lent de montagnard. Dans la première montée nous apercevons des bouquetins. Puis nous découvrons le lac glaciaire de la Golette au fond du vallon (2699m). Il est en grande partie gelé.


Nous traversons une grande moraine, puis nous attaquons le col BassacDéré.Le ciel s’obscurcie. Neto nous fait mettre les crampons. En plus des crampons il faut mettre l’imperméable car il commence à pleuvoir. Fabrice nous donne un coup de main pour les crampons. Quelle galère !!!

Une fois équipé , nous attaquons la montée dans la neige. Au bout de quelque centaine de mètres, j’appelle Fabrice à mon secours : j’ai un crampon qui s’est défait et je n’arrive pas à le remettre.

A mi-parcours, le soleil fait son apparition. Nous faisons une petite halte sur des rochers. Puis tranquillement nous reprenons l’ascension derrière Neto qui nous fait la trace.


Fabrice nous filme dans ce magnifique passage. Nous arrivons finalement au col Bassac Déré à 3082m. 


Nos efforts sont finalement récompensés tant le paysage est sublime. Le temps de faire quelques photos, nous ne resterons pas longtemps au sommet à cause du vent et que le temps n’est pas sûr.

Nous entamons la descente dans la neige.


Elle s’annonce plus difficile et plus mouvementée que prévue. Malgré les crampons, on s’enfonce parfois jusqu’aux genoux. La pluie et le vent n’arrangent pas la situation. De nouveau j’ai des problèmes avec les crampons. Fabrice me les fait quitter et je continue sans. Des torrents descendent de tous côtés.

 


Un passage délicat et Neto nous met une corde. Nous arrivons près d’une magnifique cascade. Neto fait enlever les crampons à tout le monde et il nous assure pour passer celle-ci.

 


Encore un dernier névé gelé à traverser, puis c’est la pause pique-nique : il est 14h.

 



Nous apercevons le refuge : il n’est pas loin. Nous ne trainons pas trop pour le repas, car une nouvelle averse se prépare. Et c’est sous la pluie que nous arrivons au refuge Mario Bezzi à 2240m.

Après le souper, Neto nous quitte.

Vendredi 1 Juillet

Refuge Mario Bezzi-Col du Mont-Refuge de l’Archeboc



 

Nous partons un peu plus tard. Chantal, qui s’est foulé la cheville v être obligée de se faire rapatrier.

Le temps est magnifiquement beau

Nos bagages sont mis sur la remorque d’un tracteur qui va les emmener jusqu’à la tyrolienne qui descend jusque dans la vallée.

Nous prenons à notre tour la descente non pas en tyrolienne, mais par un petit sentier le long du torrent dans le vallon de Valgrisenche.



A Usselières, pendant que nous prenons un petit café, Chantal monte à regret dans le taxi qui va la ramener à Bourg Saint Maurice.

Nous attaquons le col du Mont, par un petit sentier à travers de hautes herbes et une flore magnifique. Nous atterrissons dans un alpage bien fleuri, où nous faisons une petite halte pour discuter avec deux agriculteurs qui consolident un petit pont en vue de la montée prochaine des vaches. Encore quelques torrents à traverser.



Nous attaquons la montée jusqu’au col par un sentier en lacet. Arrivé sur un surplomb, nous décidons de manger et de faire une petite sieste avant la montée finale dans la neige


Arrivé au Col du Mont (2636m), nous passons en France : au revoir l’Italie. Après quelques photos, nous entamons la descente dans les névés.


Encore une partie de rigolade.

 


Puis un sentier assez raide (une brave descente) nous mène au refuge de l’Archeboc à 2029m.Nous sommes seul au chalet. Après le repas nous faisons une petite marche digestive jusqu’à un troupeau de vaches

 


Dernière nuit en refuge

 

 

 

 

Samedi 2 Juillet

Refuge de l’Archeboc-Vallon de Sassière-Bourg Saint Maurice


 

Nous partons pour la dernière journée. Le soleil n’est pas au rendez-vous. Nous ne prenons pas le chemin le plus direct pour atteindre le Lac Noir, car il y aurait plusieurs torrents qui nous auraient posés des problèmes

Les plus jeunes ont encore des forces à revendre. Ils partent comme des fusées  à l’assaut du Lac Noir. Fabrice reste avec les « anciens » et garde son pas tranquilou. Arrivé au pied d’une barre rocheuse, le groupe s’est reformé et nous pouvons admirer le Lac Noir (2483m) qui n’a de nom que son nom, car il est encore pris par la glace et de ce fait il est tout blanc.

Il nous reste encore un col à franchir. Nous sommes toujours dans la neige.


Sous la grisaille nous franchissons ce dernier col : Le Col de Monséti 2571 m. Puis nous plongeons dans le vallon de la Sassière.


Nous faisons une halte pour notre dernier pique-nique dans un village abandonné



Puis nous empruntons la piste jusqu’à la Savonne,


et par un sentier nous rejoignons le hameau du Crôt,

 


où nous attendent les taxis qui vont nous ramener à Bourg Saint Maurice

 





dez-vous est à la gare SNCF de Bourg à 10h. J'ai largement le temps de prendre un petit déjeuner avant que toute l'équipe arrive. Lorsque nous sommes tous au complet, nous prenons place dans deux voitures qui doivent nous emmener au départ de la randonnée. Nous passons par le col du Petit Saint Bernard où il y a encore des névés.Nous arrivons dans la vallée deValsavarenche, l'une des entrées principales du Parc National du Grand Paradis à 1830m.Vu l'heure, après nous être équipé, nous décidons de faire notre premier pique-nique.Une fois le casse-croûte avalé, nous entamons la montée jusqu'au refuge Chabod (900m de dénivelé).Le sentier monte progressivement à travers une forêt de mélèze. Le rythme est soutenu: 3h pour faire les 900m. Le paysage est magnifique. Nous avons une belle vue sur les sommets enneigés de la chaine du Grand Paradis. Arrivé au refuge nous savourons une bonne bière, puis nous allons souper et prendre un repos bien mérité

 






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