SENANQUE-LES BORIES-GORDE

 

L’Abbaye Notre-Dame de Sénanque est fondée le 9 des calendes de Juillet 1148 ( 23 Juin ), par des moines cisterciens venus de Mazan en Ardèche. Notre-Dame de Sénanque est ainsi la quatrième abbaye cistercienne fondée en Provence, après Le Thoronet, Aiguebelle et Silvacane.

L’abbaye appartient à un ordre monastique puissant, porté par l’aura de Saint Bernard.

Au moment de la naissance de Sénanque, les cisterciens comptent plus de trois cent cinquante abbayes d’hommes réparties dans toute l’Europe. Ils s’appuient sur une solide organisation et ont su développer un style architectural spécifique et immédiatement reconnaissable.


 

L’âge d’or de l’Abbaye

Grâce aux nombreuses donations de la famille des Agoult Simiane de Gordes et des seigneurs de Venasque, l’Abbaye de Sénanque prospère rapidement. Reconnaissants, les Frères de Sénanque acceptent que la dépouille de Geoffroy de Venasque repose dans l’église abbatiale. Son tombeau est toujours visible dans le transept Est.

Les XIIIème et XIVème siècles voient l’Abbaye accroître son domaine, son pouvoir et son influence.

C’est l’apogée de Notre-Dame de Sénanque. L’Abbaye possède quatre moulins, sept granges, un hôpital à Arles, plusieurs maisons à L’Isle sur la Sorgue, Cavaillon, Carpentras, Marseille, une ferme à Maussane, un hospice à Pernes les Fontaines dont une rue conserve encore le nom de Sénanque. Du Mont Ventoux à Sisteron, les troupeaux de l’Abbaye ont droit de pâturage.

Témoin de sa richesse, l’Abbaye de Sénanque jouit de vingt livres de poivre et de cannelle ( 8 kg ) à prélever sur la ville de Buis les Baronnies et de dix livres d’épices ( 4 kg ) la veille de Noël sur le port de Marseille. La communauté compte alors une quarantaine de Frères.

 

Le déclin

La situation de l’Abbaye de Sénanque se dégrade au début du XVème siècle : en une période de troubles et de violences, le patrimoine de l’Abbaye ne peut être conservé, les subsides s’effondrent, les vocations se tarissent. La communauté ne compte plus que trois Frères en 1439.

 

Le renouveau

Au début du XIXème siècle, les idées les plus folles courent sur le sort de l’Abbaye de Sénanque : de sa destruction pour tirer profit de la vente des pierres jusqu’à sa transformation en usine …

En 1854, une communauté de Frères se ré-installe à l’Abbaye.

Le 29 Avril 1857, M. de Pluvinal, propriétaire privé de l’Abbaye, accepte de céder son bien à la communauté monastique, représentée par son abbé Dom Barnouin. Celui-ci entreprend d’importants travaux de restauration. De nouveaux édifices voient le jour : un noviciat le long de la Sénancole, des bâtiments ateliers tout autour du logis abbatial, une hôtellerie parallèle à la façade sud de l’église abbatiale. Grâce à de nombreuses vocations, la communauté abrite rapidement 72 moines à Sénanque.

Au cours de cette même période, Jean Léonard ( 1815-1895 ), prêtre ordonné en 1839 à Nîmes, puis professeur de mathématiques au petit séminaire de Beaucaire, entre à l’Abbaye de Sénanque et en devient le maître des novices.
Sa culture littéraire et scientifique, sa piété profonde et rayonnante font de lui un homme aimé de ses Frères, parmi lesquels il sème un véritable esprit de famille, cimenté par la prière. Devenu abbé de Fontfroide, l’abbaye rayonne comme foyer de charité, de lieu de retraite et d’accueil.

Les paroles et les écrits du Père Jean Léonard ont exercé une grande influence sur des personnalités comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Dom Chautard ou encore Saint Antoine Marie Claret. Son procès de béatification est en cours.

Départ de la randonnée: le village des Bories



Prêt à partir

C'est parti
 




ça grimpe

Première halte pour regrouper 

Ferme de la Débroussede
 
L'Abbaye de Sénanque
 





Il commence à faire chaud
 
C'est le pique-nique




Nous arrivons à Gorde
 
Dernière Halte
 
La tour du château de Gorde
 
Nous traversons Gorde



Gorde
 
Une Borie







































Aucun commentaire: