MAJORQUES: LES BALEARES 2018

 LA TRAVERSEE DE MAJORQUE

 Du 24 Avril 2018 au 1 Mai 2018


 Du Sud-ouest à la pointe Nord, l’île de Majorque possède une longue chaîne montagneuse côtière, la Serra de Tramuntana. Culminant à 1445m (Puig Major), ce massif est parcouru par un magnifique réseau de sentiers de randonnée, dont la route de la Pierre-Sèche (le GR 221), qui serpente sur d’anciens chemins muletiers restaurés selon les méthodes ancestrales. Puigs (Pics), citronniers, murs d’enclos et « maisons des neiges » en pierre sèches, charbonnières…De refuges douillets en hôtels et monastères confortables, des jolies criques aux eaux turquoise aux plus hauts sommets de l’île, en passant par les villages pittoresques, cette randonnée méditerranéenne révèle toute la diversité et la richesse du patrimoine et culturel majorquin. Participants : Jean Mahieu, Annie Avit, Christiane Fayard, Roger…. Thérèse Aubenis, JeanClaude (dit Jean-Jean) Guillaumont, Fabrice Apère (notre guide), Bernard Daudet

24 Avril France (Lyon)…….. Palma de Majorque

 Je part d’Aramon avec Jean vers 11h, direction Lyon. En cours de route, nous nous arrêtons pour casser la croûte. Arrivé à l’aéroport, nous retrouvons nos amis : Marcelle, Annie, Christiane, Thérèse, Roger et Jean-Claude (dit Jean-Jean) que nous ne connaissons pas. Le voyage se passe très bien, il est court : 1h30. A l’arrivée, Fabrice nous attend et nous emmène à notre hôtel, puis après installation au restaurant qu’il a réservé. 

25 Avril Palma—Valdemossa Deia

 Après un solide petit déjeuner, nous allons avec Fabrice, faire quelques courses au marché de Palma, tout près de là. Puis nous prenons le bus qui doit nous mener à Valdemossa, où va débuter notre randonnée. Nous profitons de notre arrêt dans ce village, pour le visiter en partie.



 « Depuis le XIXe siècle, le monastère de Valldemossa, la Chartreuse (La Cartuja en espagnol), a hébergé plusieurs hôtes éminents dont les plus célèbres furent Frédéric Chopin et George Sand qui décrit dans Un hiver à Majorque leur séjour sur l'île durant l'hiver 1838-1839. Le poète nicaraguayen Rubén Darío fit une cure de désintoxication au monastère. Jorge Luis Borges vécut dans la ville avec sa famille et de nos jours, l’acteur américain Michael Douglas et sa femme, Catherine Zeta-Jones sont les personnalités les plus connues de Valldemossa. Dans la ville se trouve également la maison natale de Sainte Catalina Tomas et une église du XVIIIe siècle »


Une fois la visite terminée, nous partons sur le chemin qui traverse Majorque de part en part (GR 221) à travers la « Serra de Tramuntana »Le chemin est rocailleux, il monte tranquille.





Nous faisons une halte pour pique-niquer dans un petit sous-bois.




Puis nous reprenons notre ascension jusqu’à dominer la magnifique baie de Palma. Nous reprenons ensuite notre descente sur Deia.




Roger « s’est blessé à une jambe ». Il a du mal à descendre. Enfin nous arrivons à Deia


où nous attendons Roger et Thérèse à la terrasse d’un café. Une fois tout le monde réuni, nous allons à notre hôtel la « Villa Verde ». Fabrice nous distribue les clés des chambres. Avec Jean, comme cet « hôtel » est sur plusieurs niveaux, je me retrouve tout en bas : 49 marches à descendre et à remonter. Une fois installé, nous allons au restaurant que Fabrice a trouvé

 26 Avril 

Deia Lluc Alcari—Puerto de Soller



 Nous quittons notre hôtel, et commençons la randonnée du jour par de la descente.



Le temps est beau, mais il y a beaucoup de vent. Fabrice nous avait demandé d’emmener nos maillots de bain, car nous aurions la possibilité de nous baigner dans la calanque de Deia. Arrivé à cette calanque, ce n’est pas les maillots que nous avons sorti, mais des coupe-vents : la mer était déchainée. 



La calanque est magnifique, mais nous n’y resterons pas longtemps. Nous remontons en longeant la côte. 



Nous traversons le hameau de Lluc Alcari.


Lors du repérage de la randonnée, Fabrice nous emmène sur un lieu de pique-nique magnifique en dehors du sentier.

 



Et c’est avec une vue sur la mer que nous allons pique- niquer. Puis nous repartons. Le sentier serpente entre une magnifique oliveraie, dont certain à vue de nez ont une bonne centaine d’année.

 




Enfin nous arrivons à Puerto Soler. Le port est sublime, mais je ne pense pas qu’on ira se baigner : l’eau est encore fraîche.

 




Avant de nous installer, comme d’habitude nous allons consommer notre dose de houblon. Puis installation. Comme nous avons le temps avant de souper, nous allons faire un tour sur le port, pendant que Fabrice irait faire quelques courses.

 


 27 Avril

 Puerto de Soler-Biniaraix-Col de l’offre et Lac de CuberMonastère de Lluc


 Nous partons de bonne-heure, car nous allons prendre le petit train vu la veille, pour aller 4 km plus loin à Soler d’où nous allons partir pour la randonnée du jour.


Nous visitons ce petit village, 



puis c’est le départ pour Biniaraix et le col de l’Offre, par le sentier des pèlerins.


Il est magnifique, bien empierré et pour la plus part du temps à l’ombre.Il y a beaucoup de monde. 

Marchand de jus d'orange

Nous rencontrons des français qui ont acheté un bien dans le coin et qui font du canyoning. Arrivé au col de l’Offre, c’est la pause repas.



L’équipe se scinde en deux : un groupe de cinq (Fabrice, Marcelle, Annie, Jean et JeanClaude) va faire l’ascension du Puig Major. Quant à l’autre groupe de quatre (Thérèse, Roger, Christiane et moi), nous descendons jusqu’au lac de Cuber où nous attendrons les cinq.



Une fois tout le monde réuni,



nous allons jusqu’au bout du lac où un mini bus nous attend pour 30mn de route pour nous emmener au Monastère de Lluc où nous passerons deux nuits.



Après avoir pris notre dose de houblon, nous nous installons. Puis visite du monastère et des alentours. Nous prenons le repas vers 20h : c’est vraiment copieux. Maintenant il faut aller se reposer. 


 Préhistoire et antiquité 

 Le lieu est occupé dès la préhistoire, comme en témoigne la grotte toute proche de Cometa del Morts. Il est naturellement protégé, au fond d'une vallée débouchant sur les falaises de la côte nord de l'île de Majorque. Le bois, le gibier et l'eau douce y sont abondants. L'appellation latine "Lucus", usitée par les romains et qui forme la racine latine de Lluc, suggère le "bois sacré"1 , l'idée d'un lieu qui abritait probablement un temple païen au milieu d'une vaste forêt de yeuses, chêne verts répandus dans cette région, encore présents de nos jours. À Rome, "Lucus" était effectivement un bois sacré, situé entre le Tibre et la via salaria, fêté le 18 juillet par les "lucaries", jours d'offrandes en argent2 .Il n'y a guère d'information sur le site durant l'époque romaine puis paléo-chrétienne. L'abondance de l'eau de qualité laisse croire à l'établissement d'une ferme. La ferme locale serait restée "Al Luc" durant la présence arabe, de 903 à 1229. Moyen Âge[ Lors de la reconquête de Majorque, en 1229, le roi Jacques Ier avait entrepris sur place la construction d'une église, qu'il confie aux chevaliers templiers, vers 1250 (Lluc n'a été sans doute repris que vers 1232). Jacques Ier voue un culte particulier à la Vierge Marie, qu'il a priée durant la traversée de Barcelone à Majorque afin de ne pas sombrer dans une tempête, selon la tradition. En récompense de leur contribution, les templiers avaient reçu nombre de terres et de propriétés majorquines, lors de la répartition consécutive à la reconquête victorieuse. Autour de la statue miraculeuse, Lluc reste alors surtout une ferme, telle qu'elle était durant la présence romaine puis maure. La Vierge Marie, représentée par une statue soit en grès, soit, plus certainement, en pierre arenisque, extraite à Santanyi, peinte de couleur noire, serait apparue miraculeusement sur place, à un inculte berger. Sur le lieu même de cette découverte, la basilique a succédé à la chapelle initiale, pour abriter désormais cette statue, La Moreneta, ou la vierge noire. En 1247, la chapelle Sant Pere d'Escorca marque la trace documentaire de la remise de la statue virginale. Le testament de Jaume de Marina, daté du 31 octobre 1268, signale la présence de la statue mariale et du sanctuaire. Il représente le plus ancien document historique certain, attestant de leurs présences effectives. En 1273, le premier pèlerinage est attesté. Guillem Sa Coma, seigneur de Lluc, se plaint des troubles causés par les pèlerins. Passé à l'Ordre de Malte, en 1314 le lieu de culte est dédié à la Vierge Marie et devient un lieu de pèlerinages intenses. Les chemins de pèlerinage s'organisent : du sud, en venant d'Inca puis passant par Caimari. De l'est, en venant de Pollensa ; ou encore, du nord-ouest, en venant de Soller. La vierge de LLuc (Virgen de Lluc) devient la sainte patronne de Majorque. Dès le XIIIe siècle, Lluc est donc un lieu de pèlerinage. En 1348, la peste bubonique entraîne l'afflux des pèlerins. En 1456, le sanctuaire se double d'une collégiale, avec la résidence permanente de prêtres, de moines ou de sœurs. En 1526, la manécanterie Els Blauets est officialisée ; la chorale se compose à l'époque de jeunes garçons, qui sont également scolarisés (Els Escolanets). Les chanteurs portent une chasuble blanche bordée de bleu ciel, caractéristique. Devenue mixte en 2006, la chorale sera active sans interruption, jusqu'à nos jours. En 1578, une boutique d'alimentation s'installe sur la Place des Pèlerins.Dès 1589, la célèbre fontaine en étoile, encore visible au centre de cette Place, offre son eau aux animaux de trait. Époque moderne[ En 1684, Rafel Busquets publie "Le livre de la découverte et des miracles de la prodigieuse figure de Notre Dame de Lluc" 3 , qui stimule la renommée du lieu. L'auteur est également chargé d'une enquête apostolique, visant à recenser et à interroger les témoins des miracles accomplis par la Vierge de Lluc. Clos en 1563, le Concile de Trente a, en effet, lancé un vaste mouvement critique destiné à étayer la sincérité des lieux de culte mariaux, qui ont nettement augmentés ; ce mouvement débute en 1642. En 1691, la basilique baroque actuelle, débutée en 1622 sur les plans de Jaume Blanquer, auteur du retable "Corpus Christi" de la cathédrale de Palma, s'achève avec sa façade. Elle a été bénie le 30 septembre 1684. La statuette de la vierge noire prend place dans un retable, en hauteur, également conçu par Maître Jaume Blanquer. Ce retable contient un plateau pivotant, rendant la statue généralement invisible au visiteur entrant dans l'église, puisqu'elle est ordinairement présentée dans une salle-chapelle située derrière l'autel. Lors des cérémonies religieuses, la statue se rend ainsi visible aux fidèles présents dans le chœur. Le 15 août, jour de la fête de Marie, la statue tournée vers le chœur de l'église est frappée par les rayons de la rosace, aux couleurs jaune et bleue. Au XVIIe siècle, la place des Pèlerins est établie. Elle s'étend de bâtiments d'hébergement, encore utilisés, avec leurs porches (Els Porxets), destinés à abriter les voyageurs et nourrir les animaux servant aux transports. En 1707, la chapelle est gratifiée du titre de chapelle royale, par le souverain Charles III. Durant le XVIIIe siècle, sont composés des chants assez poétiques, racontant l'histoire des joies ("Els Goigs") de la Vierge Marie de Lluc. Largement diffusés dans l'île, les "Goigs" participent à sa renommée. En 1881, le sanctuaire est confié à l'ordre des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, ainsi qu'aux sœurs de l'ordre de Saint François (franciscaines). Le 10 août 1884, la statue de la Vierge Marie de Lluc reçoit le couronnement canonique. Elle figure parmi les premières images virginales espagnoles à la recevoir, après la Vierge de Montserrat (qui porte également le nom de La Moreneta). Le 30 septembre de cette même année 1884, la basilique actuelle est consacrée. En 1908, Antoni Gaùdi fait son pèlerinage à Lluc, et quelques travaux. En 1914, la nouvelle hostellerie est achevée. Le 17 juillet, la basilique est de nouveau consacrée. Dans les années 1930, la route goudronnée, Ma-2130, est réalisée entre Inca et Lluc, désenclavant le sanctuaire. En 1948, pour célébrer l'année mariale, la statue de La Moreneta fait le tour des villages de Majorque. En 1954, le musée (préhistoire, histoire, archéologie, arts et traditions populaires) est inauguré. C'est en 1956 que le jardin botanique s'ouvre aux visiteurs.En 1962, la basilique est reconnue par le Pape Jean XXIII. 

 Statue de la Vierge noire, la Moreneta, du sanctuaire de Lluc, à Majorque, dans les îles Baléares. La Vierge de Lluc (ou "Mare de Déu de Lluc") mesure 61 centimètres de haut. Elle tient son fils, Jésus Christ dans son bras gauche et le désigne de la main droite. Jésus tient une bible dans les bras, et la montre de la main droite. La statue est couronnée. La tradition de sa découverte prête au berger une origine arabe (la statue apparaît juste après la période d'occupation almohades de l'île) et une foi antérieure musulmane. Les anciens almohades sont alors nombreux. Le jeune berger, nommé Lucas dans la tradition, aurait été guidé par un rayon de lumière (lux en latin, luz, en castillan) et par des mélodies. Un moine cistércien de Palma aurait reçu du berger la confidence de la découverte de la statue. Ils transportent tous deux la statue à la chapelle voisine Saint Pierre d'Escorca ; par trois fois, la statue revient sur la berge du torrent de Lluc, désignant le lieu où s'établira bientôt le sanctuaire, puis le monastère. Les deux tableaux présents dans la salle d'exposition permanente de la statuette relatent cette découverte, en adoptant la version dans laquelle le moine aurait été conduit sur place par le jeune berger. Pour ces peintures, ce dernier est représenté à la peau blanche. La découverte par une personne modeste, un berger, de culture non chrétienne (arabe), souligne le message religieux, mais tout autant culturel, de concorde, de paix, voire d'intégration, porté autant par la légende que par la tradition chrétienne. Selon l'explication traditionnelle, la couleur noire de la Vierge Marie viendrait souligner que celle-ci porte les péchés de l'Humanité. La présence de la statuette serait antérieure à l'occupation arabe. Elle aurait alors été cachée en vue de pratiques catholiques dissimulées. Les analyses réalisées attribuent sa sculpture en Espagne, à la fin du XIVe siècle. Elle a été peinte au XVe siècle. Au fil des controverses, il est avancé que la statue actuelle pourrait avoir remplacé la statue d'origine, qui pourrait avoir disparu avec la chapelle primitive. La statue actuelle a bénéficié d'une restauration partielle, en 1884, qui a également apporté des modifications notables. La bible tenue par l'enfant Jésus provient de cette restauration récente, ainsi que son bras droit désignant celle-ci.

 28 Avril 

Monastère de Lluc-Coll des Prats-Puig de la Massanella (1365m)- Monastère de Lluc



 Nous partons de bon matin, après un solide petit déjeuné. Le chemin grimpe doucement entre les chênes verts. 

On fait le plein d'eau fraîche à une source
 


 


Notre ascension nous mène au Coll des Prat. Il n’y pas grand monde sur le sentier.

Une ancienne glacière

Au col nous trouvons un endroit abrité du vent, pour le pique –nique. C’est à ce moment-là, que nous voyons surgir de toutes parts beaucoup de randonneurs qui décident de faire comme nous.


Après le repas, nous montons au Puig de la Massanella à 1365m. C’est raide mais nous arrivons au sommet sans encombre.



Pour la descente, nous rangeons nos bâtons dans nos sacs. Après avoir descendu tous ces rochers, à l’approche du sentier, mon pied se pose sur une pierre : c’est la chute, je fais deux « tonneaux » avant de m’arrêter face contre terre. Je me relève avec une douleur à la cheville droite (pour vu que ce ne soit pas grave). Je reprends mes bâtons et repart jusqu’au col où Roger nous attend. La descente s’avère difficile, mais tant que les muscles sont chauds, ça peut aller. En chemin, nous admirons une ancienne glaciaire complètement restaurée.



Plus bas c’est un abri pour les charbonniers. 


Enfin nous arrivons en bas. Fabrice attend Roger et Thérèse qui sont loin derrière. Après nous être rafraichi le gosier, nous allons prendre une bonne douche et je vais pouvoir constater les dégâts de ma cheville. Ce n’est pas grave, mais j’ai quand même mal. Elle n’est pas enflée et il n’y a même pas un bleu. Je devrais pouvoir continuer la randonnée. 

29 Avril 

Monastère de Lluc-Bonifaldo-Puig Tomir (1102m)-Pollens

Après une bonne nuit, il faut que je repasse de la pommade. Jean me prête une chevillère. A 9 h, deux taxis nous attendent pour nous mener au départ de la randonnée du jour. 


Arrivé à Bonifaldo, nous mettons nos vêtements de pluie et couvrons nos sacs. Maintenant, il y a deux solutions, nous dit Fabrice, soit nous montons au Puig Tomir à 1102m (comme c’était prévue), soit nous suivons le GR 221 en fond de vallée. Comme le temps est bien humide, et aussi par rapport aux deux « blessés » (Roger et moi), avec l’accord de tous nous prenons la deuxième solution : le GR. C’est de la descente tout le temps.Vers midi, nous cassons la croûte. Après le repas, une partie de l’équipe (Fabrice, Annie, Jean, Marcelle et Jean-Jean) décide de marcher un peu plus. Pendant ce temps les autres (Roger, Thérèse, Christiane et moi) font une bonne sieste. Puis nous nous rendons au point de ralliement où le bus doit nous prendre pour aller à Pollentia. Nous attendons l’autre partie du groupe. Enfin ils arrivent. Nous apprenons que Jean-Jean a fait une chute et s’est fait mal au genou (ça fait 3 blessés). Le bus arrive à l’heure prévue et nous mène à Pollentia, où nous allons prendre notre dose de houblon.


Pendant que Fabrice garde nos sacs, nous montons jusqu’au Calvaire.


C’est vraiment un calvaire : la montée est rude. Mais là-haut, c’est magnifique.





Nous apercevons le monastère où nous allons passer la nuit.Il nous faudra environ 1h pour y monter.


Le début se monte bien, mais arrivé dans la portion empierrée, je ralenti ma cadence, et j’aperçois devant moi Jean-jean qui ralenti : il souffre. Nous arrivons enfin à Puig Maria.



C’est très beau et nous avons une belle vue sur Pollentia.





Avant souper, nous allons nous reposer un peu. Jean-jean préfère ne pas redescendre pour le souper. Il a vraiment mal. Nous verrons demain.

 30 Avril

 Cap Formentor-Palma de Majorque

 Après avoir attendu le petit déjeuné jusqu’à 8h10,



il nous reste peu de temps pour redescendre à Pollentia où le car doit nous prendre à 9h pour un transfert jusqu’au début de la dernière randonnée. J’ai encore mal dans la première partie de la descente, puis après ça peu aller. Pour Jean-jean, ce sera autre chose. Jean et Marcelle vont lui donner un coup de main, mais c’est très difficile. Fabrice qui est parti devant cherche en vain un taxi pour aller le chercher, puis finalement il appelle le gérant du « monastère » : sa femme va les descendre en voiture. Le car qui était parti avec une partie du groupe revient pour récupérer Jean et Marcelle. Et nous voilà en route pour le Cap Formentor.




C’est magnifique


.Puis le car nous laissera au début de notre randonnée du jour, le chemin qui mène à la plage de Cala Murta.


Fabrice met Jean-jean dans un taxi pour l’emmener à la plage de Formentor où le bus nous attendra pour Palma. Fabrice nous rejoindra à la Cala Murta.


En l’attendant, nous allons faire un petit tour sur les bords de cette magnifique calanque où la mer prend différentes teinte de bleu.Lorsque tout le monde est réuni, 3 courageux (Fabrice, Annie et Jean) décident de se baigner : la mer n’est pas très chaude. Ils n’y resteront pas longtemps.


Nous nous installons à une table pour notre dernier pique-nique. Pendant notre repas nous avons la visite d’une mouette et d’une chèvre. Nous repartons par un sentier qui grimpe tout doucement : c’est bon pour la digestion. Nous passons au-dessus de la calanque de Fullo.


Ensuite, ce ne sera qu’un petit sentier à travers un lapiaz qui va nous mener par le col de l’Olivardar au Puig del Celler à 225m.




Puis c’est la descente jusqu’à la plage de Formentor où nous retrouvons Jean-jean en pleine forme. 



Nous prenons notre dose de houblon, puis nous allons rejoindre le car qui va nous ramener à Palma (même hôtel que le premier jour) Une fois propre, nous allons au restaurant où nous mangerons des « Tapas » additionné de sangria. Puis retour à l’hôtel pour la dernière nuit. 

 1 Mai 

Palma de Majorque-- France (Lyon) 


 C’est le dernier jour à Palma. Nous préparons nos sacs, que nous laissons à l’hôtel, puis allons visiter à pieds le centre historique de Palma.C’est une ville magnifique.



Pour tout voir, il faudrait plusieurs jours. Mais nous n’avons pas beaucoup de temps, le bus vient nous chercher à 12h30 pour nous emmener à l’aéroport. Arrivé sur place, heureusement que nous étions à l’abri, un gros orage éclate. Une fois les bagages enregistrés, nous allons manger tout les restes que nous avons apportés. Puis nous terminons par une bonne bière, et hop dans l’avion. Nous attendrons 1 avant de décoller. Arrivé à Lyon, nous nous séparons.

 C’est Fini pour 2018









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